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Quand je suis née, mes parents avaient 2 chattes, Minouche et Zazou. Je suis donc arrivée au monde entourée de chats :).

Ma maman les avait, on peut le dire, sauvées. Une squattait sur son pas de porte et comme par hasard elle n’était à personne et l’autre, elle l’a trouvée ensanglantée à la cave. Le fils d’un voisin l’avait poussée en bas le balcon et les parents n’en avaient rien à faire ! Vous imaginez la bêtise de certains !! Ca me met dans une colère noire ce genre de comportement ! Ma mère l’a faite soigner et l’a gardée.

Minouche m’a accompagné toute mon enfance. Elle était mon ange gardien. Quand on est enfant, on ne se rend pas toujours compte de ce qu’on fait. Le chat est un ami et parfois notre bouc émissaire.

Cette chatte extraordinaire ne mordait pas et griffait encore moins. Je me roulais avec elle sur le tapis, je l’habillais et la promenais en poussette dans l’appartement. Quand je pleurais, elle accourait et me léchait les larmes. En y repensant les larmes montent… quelle minette fantastique. quelle chance j’ai eu.

Malheureusement, un jour, elle est tombée du balcon (du 3ème étage). Je ne me souviens pas de l’année peut-être en 84 ou en 86, je ne sais plus ou je ne veux pas m’en souvenir. On dit qu’un chat retombe toujours sur ses pattes… je ne sais pas, je sais juste que Minouche a mal ratterri et qu’elle s’est blessée au ventre et que, malgré des soins, ses reins ont lâchés. Enfin je crois ! Je n’arrive pas à m’en souvenir. Mon subconscient bloque sur le sujet. Minouche nous a quitté et ça, ça m’a fait très mal. C’est ce jour-là que je me suis rendue compte que je ne pourrai jamais devenir vétérinaire car je ne me sentais pas la force ni le courage, car il en faut, d’endormir un animal même si je sais qu’il souffre. Ce n’est pas une question de faiblesse, je suis juste très sensible et je me voyais pleurer avec les propriétaires au lieu de les réconforter. Alors, voilà, je ne deviendrai pas vétérinaire.